Tuesday, 31 January 2012

Le Gros, la vache et le mainate

Cette pièce de théâtre s'est terminée par le metteur en scène Bernard Menez demandant aux spectateurs lyonnais présents de ne rien révéler sur ce qui s'est passé. Mais puisque Bernard Menez est le metteur en scène de la pièce dans laquelle il joue le metteur le scène, il n'est rien de plus qu'un acteur qui dit son texte. Il joue avec nous, jouons avec lui.




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ATTENTION
LA SUITE RÉVÈLE DES ÉLÉMENTS CLÉS SUR LA PIÈCE. 
À NE PAS LIRE SI VOUS VOUS PRÉPAREZ À ALLER LA VOIR.
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Le gros, la vache et le mainate est opérette barge selon la description de la plaquette. Certes on voit bien ce que ce spectacle tient de l'opérette. L'intrigue tient du vaudeville (un couple homosexuel entouré par deux tantes -oui, des tatas, des personnes de sexe féminin, reliées par le sang ou le mariage, aux parents des membres du couple d'homos- toutes aussi grincheuses que désopilantes). On y assiste à des numéros de danse. Un mainate chante du Francis Lopez. Bref un cabaret mâtiné de musique et d'une intrigue un peu étrange, ont participé à la procréation d'un spectacle bizarroïde qui s'approche de l'opérette.

Mais c'est surtout le côté barge qui l'emporte. L'entreprise de déconstruction des mécanismes du théâtre est jusqu'au-boutiste et introduite de manière destructrice. C'est en effet la destruction progressive des éléments du théâtre qui entraîne petit-à-petit la mise à jour des présupposés d'un spectacle théâtral: le décor et les techniciens (destruction des parties du décor et annonce des techniciens), des acteurs (l'un se blesse et est remplacé par le metteur en scène qui joue le metteur en scène), la place hiérarchique du metteur en scène (la rébellion des acteurs), l'intrigue (qui se désagrège petit-à-petit), l'auteur (dont on se moque). Tout ce qui fait l'arrière-fond du théâtre, ce qui rend possible le théâtre mais qu'on ne voit pas, passe au premier plan.

Le hic évidemment est que cette entreprise de destruction n'arrive jamais à son but puisqu'elle est jouée. On n'a qu'une représentation de l'arrière-fond et non une présentation des mécanismes du théâtre en eux-mêmes. L'arrière-fond se dérobe donc toujours. On en vient à penser alors que ce n'est pas le fond de l'affaire. S'il y a bien des surprises dans le déroulement du spectacle, il y a peu d'innovation (ce qui n'est pas nécessairement un défaut) dans l'intrigue et la motivation des personnages: la naissance, la vie, l'amour, la mort. Formule simple mais toujours efficace, qui fait l'objet de cette pièce. Ces questions sont abordées à partir du point de vue de notre société: l'amour et la parentalité chez les couples homosexuels, la vieillesse et l'utilisation à outrance de la médicalisation dans les soins palliatifs, la médicalisation et l'accouchement, la modification du corps humain par la médecine, la vie (ou la mort !) sexuelle, la perte des êtres aimés et le deuil, etc.

Ce sont des pointures qu'il fallait pour jouer avec humour et provocation une pièce qui fait rire et traite sans ménagement ces sujets, et ce sont des pointures qui le font. Avec Olivier Martin-Salvan, Jean-Paul Muel, Luca Oldani, Pierre Vial, Pierre Vial, sans oublier le pianiste Laurian Daire, on se bidonne. Il n'y a vraiment pas d'autres mots. Et on se bidonne parce que manifestement, ils prennent plaisir à repousser la source du rire dans ses derniers retranchements. 

Le Gros, la vache et le mainate

Une pièce de Pierre Guillois
Mise en scène Bernard Menez
Assistante à la mise en scène Sophie Cusset

avec
Laurian Daire (pianiste)
Pierre Guillois
Olivier Martin-Salvan
Jean-Paul Muel
Luca Oldani
Pierre Vial

Composition musicale François Fouqué
Décors Audrey Vuong
Lumières Jean-Yves Courcoux
Costumes Axel Aust
Direction vocale Céline Bothorel
Chorégraphe Sophie Tellier
Maquillages et perruques Catherine Saint-Sever
Arrangements musicaux Laurian Daire

Production
Le Quartz – Scène nationale-Brest
Théâtre du Peuple - Maurice Pottecher de Bussang


Saturday, 21 January 2012

A Mexican tale about life

One day a rich Westerner who had made sqillions from speculating on the stock market was strolling along the beach and saw the fisherman pulling in his boat with his meager catch.

The rich Westerner stopped and remarked “not much of a catch today”. The fisherman replied “yes not much” but explained that his small catch was enough for him and his family.

The rich Westerner asked, “But what do you do with the rest of your time?”
“I sleep late, play with my children and have an afternoon’s rest under a coconut tree. In the evenings, I go to the local pub to see my friends, play some music, and sing a few songs….. I have a full and happy life.” replied the fisherman.

The rich Westerner ventured, “I have an MBA from Harvard and I can help you…… You should start by fishing longer every day. You can then sell the extra fish you catch. With the extra revenue, you can buy a bigger boat. With the extra money the larger boat will bring, you can buy a second one and a third one and so on until you have a large fleet. Instead of selling your fish to a middleman, you can negotiate directly with the processing plants and maybe even open your own plant. You can then leave this little village and move to a city from where you can direct your huge enterprise.”
 
“And after that?” asked the fisherman.

“After that? That’s when it gets really interesting,” answered the rich Westerner, laughing, “When your business gets really big, you can start selling stock in your company and make millions!”

“Millions? Really? And after that?” pressed the fisherman.

“After that you’ll be able to retire, move out to a small village by the sea, sleep in late every day, spend time with your family, go fishing, take afternoon naps under a coconut tree, and spend relaxing evenings with friends…”

Author? 

Thursday, 19 January 2012

Dongria Kondh’s resistance against Vedanta






Extracts:

"They [Vedanta, a mining company] want to take these rocks [bauxite, the raw material of aluminium] from the mountain. These rocks are the reason our children can live here. Because of these, the rain comes. The winter comes, the wind blows, the mountain brings all the water. If they take away these rocks, we'll all die. We'll lose our soul."

"Initially, they [Dongria Kondh, the locals] welcomed the company. But now they realize their mistake, because they live like dogs. Now they realize they've lost their land and their homes forever. 

"When people said they wouldn't leave, they [Vedenta] came with bulldozers at night and demolished their home."

"But now the bauxite dust is mixing into the wells and streams."

"Now they're trying to tell us that the company will do good things. But we say, "You don't have to take care of us. We can take care of ourselves. We'll lead our lives the way we know."

Tuesday, 17 January 2012

The Crisis in Education

We are in a multi-crisis world according to experts. Our civilization is in crisis. Civilization is failing because education is also in crisis -a chain of crisis, so to speak-. Values are no longer respected and kids are disoriented. Knowledge is being taken over by specialized skills, and many things that were known and considered the pillars of humanity are being forgotten. Wisdom is obsolete, nobody seeks nowadays to develop his/her soul and to find peace of mind. Habits are battled away by the constant changes and enormous leaps in civilization, i.e., those who learned a set of essential habits to live and appreciate the world as it was don't understand anymore and can't live in the new