Le
week-end dernier eut lieu le stage avec Jérôme Kadian à Lyon, organisé par Lyon8 Systema et Systema Lyon.
Le
chapitre 4 de Let Every Breath (Vladimir Vasiliev & Scott Meredith) commence
par une description de la « natural body position », la posture naturelle
du corps. Elle se résume par ces quelques points :
-corps
détendu (sans tension inutile)
-dos
droit et tête ajustée
-les
épaules confortablement descendues et arrière
-les
pieds au sol séparés d’un écart qui correspond à celui des (de l’intérieur des)
épaules
-les
genoux ne sont pas verrouillés, mais sans tension
-les
mains sont pendantes, pouces tournés vers l’avant ou placées sur les hanches.
Avec
cette posture, la respiration circule librement. Et si la respiration fait son
travail librement, alors les autres qualités physiques et neuromotrices sont
actives de manière optimale sans nuire à la santé. Si on stresse la
respiration, on casse la position naturelle. Casser la posture signifie créer
des déséquilibres dans le jeu des forces du corps ou provoquer des mauvais
alignements. En d’autres mots, on met de la tension. La tension est ce qui nous
fait sortir de cet équilibre parfait qui est la position naturelle.
Il
est très difficile de manipuler ou de combattre contre une personne qui est
dans une position naturelle. C’est pourquoi le Systema tente avant tout de
briser par un moyen ou un autre cette position. Comment casser cette posture ?
Selon moi, il y a deux moyens : ou bien on joue avec le mouvement, ou bien ou
joue avec les tensions. Si on joue avec le mouvement du ou des partenaire(s),
on essaie de capter les moments de déséquilibres, les moments de transition de
posture dans lesquelles les alignements des chaînes fonctionnelles du corps ne
sont pas encore ou ne sont plus en place. Si on joue avec les tensions, alors
deux voies s’ouvrent à nous, selon Vladimir Vasiliev, dans son article sur
l’action courte : ou bien on suscite des tensions (voir le test de TonyBlauer, qui suscite une tension dans le haut du dos par des flexions/extensions
de la tête), ou bien on renvoie l’autre à ses propres tensions en étant plus
calme et détendu pour localiser et impacter les tensions du partenaire/agresseur.
Jouer
sur les tensions ou sur le mouvement reviennent tous les deux à éloigner le
partenaire ou l’agresseur de la position idéale. Jérôme Kadian, dans le stage
organisé par Systema-Lyon et Lyon 8 Systema à Lyon, me semble-t-il, s’est
principalement concentré sur le jeu avec les tensions et plus particulièrement
sur le fait de susciter des tensions. Susciter des tensions et jouer avec est
l’objet de l’action courte. Mais comment susciter des tensions ? Comment jouer
avec ? Et comment doit-on être pour être capable de jouer avec les tensions
d’autrui ?
1)
Jouer avec les tensions : se familiariser avec la position naturelle
Ce travail
n’aurait pas de sens s’il n’était pas tout d’abord fondé sur une étude de la
position naturelle. Et tel fut le thème du samedi matin. Il me semble que
Jérôme a abordé la question de la position naturelle sous 4 angles : la
respiration, les étirements, l’équilibre et la perception d’autrui. Mais tous
étaient orientés vers les mêmes buts : contrôler la tension, séparer les
éléments, unifier la structure, économie des mouvements, percevoir des qualités
motrices et physiques (internes et externes, ou en soi et chez autrui).
Je ne
vais pas détailler les exercices, car d’une part, ce serait trop ennuyeux pour
le lecteur et pour le rédacteur ; d’autre part, ce qui compte, ce n’est
pas ce qu’on fait, mais pourquoi et comment on le fait. Ce n’est pas un
exercice qui donne la santé ou rend plus fort, mais notre manière de gérer un
état et un mouvement dans la situation contrôlée qu’on appelle
« exercice ». Comme le disait Matt Schifferle dans « Turning the mind-muscle connection », « Matt, exercices don’t work your muscles,
only your brain can do that. (Matt, ce ne sont pas les exercices qui font
travailler tes muscles, il n’y a que ton cerveau qui puisse faire cela.) »
En ce
qui concerne la respiration, Jérôme s’est appuyé sur le principe de la vague
(expliqué dans Let Every Breath) pour nous permettre de percevoir et de gérer nos tensions, de
séparer les éléments du corps, d'unifier la structure et de mieux percevoir
notre activité interne. Nous sommes passés ensuite aux étirements. Par
étirement, il ne faut pas entendre des postures dont le seul but consiste à
éloigner deux articulations reliées par des fibres musculaires de telle sorte
que celles-ci soient étendues. En Systéma, les étirements peuvent être beaucoup
de choses. Ici, on a beaucoup travaillé sur la structure générale, et ce genre
de travail commence avec une bonne perception de soi. C’est pourquoi nos
premiers étirements ont été des étirements internes : les viscères, les
muscles de la cage thoracique par la respiration, puis tout le corps seulement
avec la respiration.
La suite des étirements consistait à chercher des alignements du corps dans des mouvements. Nous avons passé ensuite un moment sur l’équilibre, l’une des qualités motrices majeures pour tout mouvement.
La suite des étirements consistait à chercher des alignements du corps dans des mouvements. Nous avons passé ensuite un moment sur l’équilibre, l’une des qualités motrices majeures pour tout mouvement.
Cette
préparation personnelle visait à nous familiariser avec des éléments de la
position naturelle. La suite de la mâtinée nous préparait à l’après-midi.
L’idée était de nous familiariser avec l’application en combat des principes
vus précédemment, c’est-à-dire de nous faire explorer comment nous pouvions
jouer avec ces principes en les controlant chez autrui tout en restant bien
conscient de ces principes chez nous.
Il s’agissait alors de gérer la tension d’autrui, de jouer avec la structure et l’équilibre d’autrui avec économie, tout en veillant à utiliser ces principes à nous-mêmes pour garantir notre propre santé et sécurité. Là les principes directeurs de l’après-midi commençaient à se montrer : donner de la tension, se détendre et s’aligner, tout en donnant une direction.
Il s’agissait alors de gérer la tension d’autrui, de jouer avec la structure et l’équilibre d’autrui avec économie, tout en veillant à utiliser ces principes à nous-mêmes pour garantir notre propre santé et sécurité. Là les principes directeurs de l’après-midi commençaient à se montrer : donner de la tension, se détendre et s’aligner, tout en donnant une direction.
2)
Jouer avec les tensions : briser la position naturelle
Après
avoir pris conscience de la position naturelle, chez soi et chez autrui, se
posait la question de savoir comment briser la position naturelle d’autrui en
combat.
Jérôme
nous a fait explorer cette voie samedi après-midi en utilisant 3 axes : des
exercices de segmentation du corps, des éducatifs préparatifs et des mises en
situation.
Le
début de l’après-midi, nous avons fait des exercices en solitaire et avec
partenaire pour segmenter les parties du corps : haut et bas, articulation
par articulation. Le Systema insiste à la fois sur l’unité structurelle du
corps et sur l’indépendance de chaque élément du corps.
C’est pourquoi on explore régulièrement les éléments du corps les uns après les autres séparément, mais aussi la dimension structurelle. En ce début de samedi après-midi, on s’est surtout concentré sur l’indépendance des éléments, en haut et en bas. Pourquoi un tel travail ? D’abord pour la santé. Travailler sur les articulations, l’une après l’autre, permet de révéler l'amplitude réelle de mouvement de nos articulations, sans la compensation des autres et avec leur résistance réelle due aux mauvais traitements qu’on inflige à notre corps. Par ailleurs, cela révèle notre degré réel de contrôle et de conscience de nous-mêmes. Souvent, avec les tensions, on forme des blocs des tensions qui englobent plusieurs articulations qui sont autant de zones vagues sur lesquelles nous avons aucun contrôle. Et comme l’écrit Scott Meredith dans Let Every Breath : « You can’t control what you don’t feel (on ne peut pas contrôler ce qu’on ne sent pas). » Ensuite, cela importe pour le combat. En effet, c’est la source de tout travail furtif, qui est une manière d’aborder et de terminer efficacement un combat. Le travail furtif n’envoie aucun signaux préalables au partenaire sur le fait de frapper et sur les caractéristiques de la frappe (intensité, direction, profondeur, rapidité, technique, etc). Un mouvement préparatoire du pied est déjà un signal. Là l’entraînement consistait à mobiliser les éléments de manière séparée : main, coude, épaule ; pied, genou, hanche. Sans mobiliser le reste du corps.
C’est pourquoi on explore régulièrement les éléments du corps les uns après les autres séparément, mais aussi la dimension structurelle. En ce début de samedi après-midi, on s’est surtout concentré sur l’indépendance des éléments, en haut et en bas. Pourquoi un tel travail ? D’abord pour la santé. Travailler sur les articulations, l’une après l’autre, permet de révéler l'amplitude réelle de mouvement de nos articulations, sans la compensation des autres et avec leur résistance réelle due aux mauvais traitements qu’on inflige à notre corps. Par ailleurs, cela révèle notre degré réel de contrôle et de conscience de nous-mêmes. Souvent, avec les tensions, on forme des blocs des tensions qui englobent plusieurs articulations qui sont autant de zones vagues sur lesquelles nous avons aucun contrôle. Et comme l’écrit Scott Meredith dans Let Every Breath : « You can’t control what you don’t feel (on ne peut pas contrôler ce qu’on ne sent pas). » Ensuite, cela importe pour le combat. En effet, c’est la source de tout travail furtif, qui est une manière d’aborder et de terminer efficacement un combat. Le travail furtif n’envoie aucun signaux préalables au partenaire sur le fait de frapper et sur les caractéristiques de la frappe (intensité, direction, profondeur, rapidité, technique, etc). Un mouvement préparatoire du pied est déjà un signal. Là l’entraînement consistait à mobiliser les éléments de manière séparée : main, coude, épaule ; pied, genou, hanche. Sans mobiliser le reste du corps.
En
complément de cette approche analytique du corps, les exercices préparatoires
nous ont remplacés dans une situation plus proche du combat, avec une approche
plus synthétique du corps. Il s’agissait alors de trouver un alignement, de
maîtriser sa propre tension tout en conservant la possibilité de segmenter le
corps. Les pompes des épaules ont servi notamment à remplir cette fonction.
Un exercice simple en apparence, les pompes des épaules permettent de travailler plusieurs objectifs : donner une direction à son épaule, aligner le reste de la chaîne musculaire, ne pas tendre inutilement d’autres parties et ne mobiliser que cette partie.
Un exercice simple en apparence, les pompes des épaules permettent de travailler plusieurs objectifs : donner une direction à son épaule, aligner le reste de la chaîne musculaire, ne pas tendre inutilement d’autres parties et ne mobiliser que cette partie.
Ce
qui nous amène à la dernière partie : les qualités de l’action courte.
Nous avons travaillé l’action courte dans le contexte de la frappe au poing et
le haut du corps, la frappe au pied et le bas du corps, et l’exploration libre
des deux. Quelles sont ses qualités ? Alignement, segmentation, timing,
contrôle de la tension d’autrui par des chocs, précision, séparation du haut et
du bas, saisie des opportunités. On les a travaillés en statique, en dynamique
et dans un contexte de combat plus ou moins libre. Il était intéressant de voir combien l’action courte casse la position naturelle sans détruire le partenaire. Elle inflige juste ce qu’il faut de dommages pour pouvoir manipuler, prendre contrôle d’un partenaire sans pourtant le rendre indisponible pour le prochain entraînement.
et dans un contexte de combat plus ou moins libre. Il était intéressant de voir combien l’action courte casse la position naturelle sans détruire le partenaire. Elle inflige juste ce qu’il faut de dommages pour pouvoir manipuler, prendre contrôle d’un partenaire sans pourtant le rendre indisponible pour le prochain entraînement.
3)
Jouer avec les tensions : un travail interne d’humilité
On ne
peut pas jouer avec les tensions des autres si on n’est pas conscient, si on
n’a pas accepté et si on ne sait pas travailler avec ses propres tensions. Ce
fut l’objet de la matinée, dimanche 20 avril.
Une
grande erreur du débutant, moi y compris, est de vouloir supprimer ses
tensions. On cherche des mouvements parfaits. On essaie d’être complètement
détendu. On fait délibéremment très attention de ne pas abimer son corps et le
corps d’autrui (parfois…). On essaie au niveau mental de ne pas se crisper. Et
au niveau émotionnel, de se focaliser sur des émotions positives. Cette
approche a du mérite et elle part d’un bon sentiment ! Mais son défaut
principal est qu’au final, l’entraînement rate complètement sa cible. Car à
vouloir supprimer ses tensions on finit par ne pas savoir qui on est. Comme le
disait Stéphane Vartanian (instructeur de Systema-Lyon) récemment : il n’y
a pas de gens sans tension, il n’y a que des gens qui ont des tensions mais qui
n’en ont pas conscience et des gens qui ont des tensions mais qui en ont
conscience. Tout le problème est que si l’on n’a pas conscience de ses
tensions, par ignorance volontaire ou involontaire, alors on finit par
s’entraîner sans faire ce qui correspond à nos besoins réels.
On finit par entraîner soi-même quelqu’un d’autre. L’objectif d’un bon entraînement est de faire sortir les tensions telles qu’elles sont, là où elles sont. Un entraînement est une sorte d’épiphanie mêlée d’une catharsis : révéler, observer et accepter humblement. C’est le seul moyen d’avoir un entraînement qui nous corresponde en réalité. Mais cela suppose de travailler à notre niveau réel, pas au niveau qu’on aimerait avoir.
Et c’est précisément pour cette raison qu’il s’agit d’abord d’un travail moral, un acte d’humilité.
On finit par entraîner soi-même quelqu’un d’autre. L’objectif d’un bon entraînement est de faire sortir les tensions telles qu’elles sont, là où elles sont. Un entraînement est une sorte d’épiphanie mêlée d’une catharsis : révéler, observer et accepter humblement. C’est le seul moyen d’avoir un entraînement qui nous corresponde en réalité. Mais cela suppose de travailler à notre niveau réel, pas au niveau qu’on aimerait avoir.
Et c’est précisément pour cette raison qu’il s’agit d’abord d’un travail moral, un acte d’humilité.
Et on
fait tout ça avec un bâton. C’est fou tout ce qu’on peut faire avec un bâton,
n’est-ce pas ? Jérôme nous a proposés divers exercices, fondés sur les
quatre exercices de base du Systema : pompes, squat, lever de jambes et lever
de buste. Mais ces exercices variaient des classiques, car ils utilisaient le
bâton. On l’a utilisé aussi pour une marche respiratoire, en le suspendant
au-dessus de notre tête, bras écartés pour ouvrir notre poitrine. En quasi
hyper-extension, l’avant du corps est très vulnérable. La tête tourne vite, les
tensions s’accumulent dans les épaules. On cherche à changer de position, à
contourner la douleur et les tensions.
Mais là, il fallait conserver la
position en respirant. Ne pas contourner, regarder en face et accepter.
La
fin de la mâtinée était consacrée à des exercices qui avaient une double
fonction. D’une part, ils reprenaient des éléments étudiés le jour
précédent : directionnalité, destructuration, timing, chocs sur les gros
muscles pour surprendre et manipuler. D’autre part, ces exercices nous
préparaient au thème d’étude de l’après-midi : bâton et multi-agresseurs.
4)
Jouer avec les tensions : l’opportunisme radical
Dans
un article, Vladimir Vasiliev dit que lorsqu’il a des débutants, il propose
souvent un exercice de mass attack. La raison en
est la suivante. Un débutant est en souvent en proie à l’ego lorsqu’il se rend
pour la première fois à un cours de Systema et le mass attack est une manière
simple et efficace de résoudre ce problème.
Dans un mass attack, les attaques viennent de partout. Lorsque le débutant prend le premier coup, il se tourne dans la direction d’où vient le premier coup pour le rendre. Sauf que, pendant le temps que lui a pris cette réaction, l’auteur du coup est déjà parti, et le débutant a pris probablement plus d’un coup venant d’autres directions. Il ne sait plus où donner de la tête. De la fumée sort de ses oreilles. Il finit par abandonner l’idée de rendre coup pour coup et commence simplement à frapper ce qui vient comme cela vient. Il passe de la vengeance à l’opportunisme radical.
Il lâche l’idée de caresser dans le sens du poil son ego indigné, pour travailler seulement son attention.
Dans un mass attack, les attaques viennent de partout. Lorsque le débutant prend le premier coup, il se tourne dans la direction d’où vient le premier coup pour le rendre. Sauf que, pendant le temps que lui a pris cette réaction, l’auteur du coup est déjà parti, et le débutant a pris probablement plus d’un coup venant d’autres directions. Il ne sait plus où donner de la tête. De la fumée sort de ses oreilles. Il finit par abandonner l’idée de rendre coup pour coup et commence simplement à frapper ce qui vient comme cela vient. Il passe de la vengeance à l’opportunisme radical.
Il lâche l’idée de caresser dans le sens du poil son ego indigné, pour travailler seulement son attention.
Faire
exploser l’ego et révéler le pouvoir de l’attention est un but du mass attack,
qu’il s’agisse du combat à mains nues ou avec une arme telle que le bâton. Jérôme
nous a fait explorer cette voie le dimanche après-midi, d’abord avec des
exercices pour s’accoutumer avec le contact du bâton, puis avec des exercices
qui introduisaient plusieurs partenaires et des comportements de plus en plus
libres. Avec la respiration, la désolidarisation du haut, du bas et des
membres, on s’essayait aux joies de l’action courte avec un bâton : donner
peu de signaux, rebondir sur l’action, jouer avec les tensions et casser la
structure.
Les exercices nous faisaient d’abandonner l’idée de nous venger face à ce que nous faisait subir nos partenaires, et nous amenaient à jouer avec les opportunités. Nous avons terminé avec des massages pour récupérer.
Les exercices nous faisaient d’abandonner l’idée de nous venger face à ce que nous faisait subir nos partenaires, et nous amenaient à jouer avec les opportunités. Nous avons terminé avec des massages pour récupérer.
Au
final, ce stage organisé par Systema-Lyon et Lyon-8-Systema, a fédéré presque
une centaine de personnes sur 2 jours, autour de Jérôme Kadian. Les exercices
proposés étaient accessibles à tous et comportaient plusieurs niveaux
d’interprétation. Jérôme était très accessible et modifiait la réalisation des
exercices en fonction des capacités des pratiquants.
Post-scriptum
Après avoir rédigé ce texte, je me suis souvenu que Scott Meredith abordait la question de la manière de casser une posture dans Let Every Breath (chapitre 4, dans le deuxième paragraphe après le tableau qui résume les éléments clés de la posture naturelle, p 52). Voici ses propos : "When you are either over-tensed or unbalanced, or bent in any subtle way, or if your breathing becomes discontinuous, your natural position will break... and then you can be easily manipulated by your partner" (Si on est, ou bien trop tendu, ou bien déséquilibré, ou bien courbé même d'une manière quasi imperceptible dans une direction quelconque, ou bien si notre respiration est discontinue, alors la posture naturelle se brise... et on peut être alors facilement manipulé par notre partenaire.) Scott Meredith mentionne quatre facteurs pour impacter et jouer avec la posture d'autrui : la tension, l'équilibre, l'alignement et la respiration. Mais Let Every Breath étant accès sur la santé et non sur le combat, il ne parle pas des manières de susciter ou trouver des tensions, de déséquilibrer, de changer l'alignement ou de provoquer de l'irrégularité dans la respiration chez autrui.
Les
propos du rédacteur relèvent de sa responsabilité et ne reflètent pas
nécessairement la nature du Systema-Vasiliev-Ryabko.